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Le défi Azimut pour "engranger de la confiance"

 

Depuis début juillet, Clarisse Crémer peaufine ses automatismes avec Armel Le Cléac’h à bord de Banque Populaire X. À un peu plus d’un mois de la Transat Jacques Vabre, ils s’apprêtent à disputer ce jeudi le Défi Azimut, une nouvelle étape de leur progression.

L’été a été studieux. Clarisse Crémer et Armel Le Cléac’h apprennent à se connaître en multipliant les sorties en mer depuis trois mois. Objectif : la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné le 27 octobre prochain au Havre. « Je continue à profiter de ma formation accélérée », s’amuse Clarisse Crémer. Et la répétition des efforts esquisse déjà une progression : « j’ai l’impression de connaître plus le bateau et j’arrive à identifier les aspects que je dois encore travailler, poursuit-t-elle. En double, on commence déjà à trouver nos marques ! »

Tout n’a pourtant pas été simple. Parce qu’il faut prendre la mesure du bateau, anticiper ses changements d’ allure et veiller à des manœuvres parfois délicates. Clarisse mesure la difficulté et elle ne s’en cache pas. Au contraire. Elle reconnaît des moments délicats, comme cette sortie en mer avortée à cause d’un maudit mal de mer. Alors, elle redouble d’effort, multiplie les séances de préparation physique et s’accroche avec détermination.

« Toujours enrichissant de se confronter à d’autres duos »

Cette volonté, qui n’a jamais entamé son enthousiasme, s’est illustrée en août dernier par une belle troisième place acquise à l’issue de la Rolex Fastnet Race, la première compétition du duo Clarisse-Armel. « Nous avons fait le plein de confiance et de bonnes sensations », apprécie Clarisse. Désormais, ils s’apprêtent à entrer dans la dernière ligne droite avant la transatlantique. En guise de répétition, ils s’aligneront aujourd’hui à 13h au départ du Défi Azimut, une longue boucle de 48 heures depuis Lorient dans l’Atlantique.

« Ce sera un entraînement grandeur nature, avec une bonne partie de la flotte qui sera présente au Havre », explique Clarisse. Armel Le Cléac’h, lui aussi, n’y voit que du positif : « c’est toujours très enrichissant de se confronter à d’autres duos, cela pousse à se mettre dans le rouge et à faire des manœuvres que nous n’avons pas forcément l’habitude de faire. Le Défi Azimut permettra d’engranger de la confiance ».

« À cœur de tout donner »

L’occasion aussi pour le tandem de peaufiner ses automatismes à bord et laisser libre cours à leur tempérament. « Clarisse est également une compétitrice, apprécie le tenant du titre du Vendée Globe. Quand une course commence, nous avons tous les deux à cœur de tout donner ».

Les conditions devraient également permettre de bien s’exprimer en mer. « Le vent sera soutenu pendant la course, précise Clarisse. Dès la première nuit, nous devrions avoir des conditions musclées comme on a rarement eu jusque-là ». S’y confronter et affronter les turpitudes du large pendant 48 heures offrira au duo un acquis précieux.

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