Les passages clés de la course

- La sortie de la Manche
C’est le premier écueil de la Transat Jacques Vabre. Au cœur de l’automne, les conditions de vent et de mer peuvent être éprouvantes. Les courants puissants et l’important trafic maritime invitent également à la plus grande prudence.
- Golfe de Gascogne et Atlantique Nord
Les concurrents attaquent ensuite la traversée du golfe de Gascogne, jusqu’au Cap Finisterre. Sur ce tronçon, la mer peut devenir très mauvaise. La position de l'anticyclone des Açores détermine la trajectoire vers les alizés de l’hémisphère Nord, plus ou moins soutenus, pour filer vers Madère, puis les Canaries et le Cap-Vert.
- Le fameux Pot au noir
Relativement tôt dans la course, il faut définir la meilleure porte d’entrée pour aborder le Pot au noir (zone de convergence intertropicale) et entrer dans l’hémisphère Sud. Cette zone, redoutée des marins, est à la fois instable, imprévisible et cruciale. Il y a beaucoup à perdre et à gagner. Il faut faire jouer son sens marin et son instinct, observer très attentivement les masses nuageuses, garder un moral stable et aussi compter sur ce petit brin de réussite qui fait parfois la différence.
- Les alizés de l’hémisphère Sud
Une fois extirpés du Pot au noir, les duos touchent des alizés de sud-est bienvenus jusqu’à l’arrivée dans la grandiose baie de Salvador de Bahia. Mais ils doivent rester sur leurs gardes car la navigation dans les alizés reste périlleuse, notamment en raison des grains.
- À l’approche des côtes brésiliennes
À mesure que Salvador de Bahia se rapproche,le trafic maritime se densifie, obligeant les marins à une veille très attentive. La fatigue s’est accumulée tout au long du parcours et il faut garder suffisamment d’énergie et de lucidité pour finir en beauté.