La voile à Tokyo : supports et règles

LES 9 SÉRIES, présentées par Guillaume Chiellino, directeur de l'Équipe de France de voile :
Nacra 17 (mixte)
« C'est un bateau qui nécessite de prendre de bons départs et d’aller vite, il faut que le barreur soit un sacré pilote, notamment quand il y a du clapot, et que l’équipier allie côté physique et une bonne vision tactique et stratégique. » Long de 5,25m, ce catamaran pèse 142 kg.
470 (hommes / femmes)
« Le 470 commence à faire partie de nos vieux bateaux, puisqu’il est au programme depuis 1972. Depuis 1988, hommes et femmes naviguent séparément mais le bateau est exactement le même. » Il mesure 4,70m de long et pèse 118 kg. La dimension physique est un peu moins importante que sur les autres supports, on est beaucoup sur les réglages, sur la tactique et la stratégie. Le choix du matériel et des voiles, est aussi primordial pour la vitesse.
ILCA7 (hommes) / ILCA6 (femmes)
« C’est un bateau strictement monotype qui a une dimension physique importante au-delà de 9-10 nœuds. C’est dans ces conditions que le jeu de la régate est le plus ouvert, la tactique et les choix par rapport aux adversaires directs deviennent alors capitaux. C’est un support sur lequel il vaut mieux être assez grand et robuste, les hommes tournent en général autour de 80 kilos. Chez les filles, la surface de voile est moins importante que chez les garçons. » Long de 4,23m, le dériveur pèse environ 59 kg, chez les hommes comme chez les femmes.
49er (hommes) et 49er FX (femmes)
« Là encore, l’aspect physique est important, mais plus sous l’angle du dynamisme et de l’explosivité. Il faut être un véritable chat sur le bateau, les spécialistes sont à la fois des équilibristes et des pilotes de F1. Il ne faut pas avoir froid aux yeux en termes de pilotage et d’un autre côté, pouvoir jaillir. Entre filles et garçons, la plateforme est la même, le dériveur est long de 4,99 m et pèse 125 kg, mais la taille du mât est plus petite chez les filles, du coup les trois voiles sont différentes. »
Planche RS:X (hommes / femmes)
« Le critère essentiel sur cette planche, c’est le physique, quelle que soit l’intensité du vent. Contrairement au Laser, c’est encore plus physique quand il n’y a pas beaucoup de vent. Le choix du matériel entre aussi en ligne de compte pour la vitesse, il faut également du sens tactique et stratégique, avoir une bonne vision du plan d’eau et des adversaires pour bien choisir son côté. » La planche à voile, le plus petit des supports, est identique chez les hommes et les femmes avec une longueur de 2,79 m pour 13kg.
Trois règles essentielles des épreuves :
Participation : Contrairement à d’autres sports, il n’y a qu’un seul représentant ou équipage sélectionné par nation par série. Chaque pays tente donc d’abord de décrocher un quota sur des épreuves déterminées à l’avance, comme les Championnats du monde par exemple ; des quotas continentaux étaient ensuite attribués, répartis à l’occasion des différents championnats continentaux. Le nombre de participants est différent selon les séries.
Format des régates : L’épreuve se dispute selon le timing suivant : quatre journées à trois courses pour les séries rapides (RS:X, 49er/49er FX, Nacra 17), cinq journées à deux courses pour les autres séries (Laser/Laser Radial, 470). Selon les supports, le parcours est un double aller-retour (par exemple en Nacra 17 et 49er) ou un trapèze, les régates étant lancées dans un « range » de vent entre 5 et 25-30 nœuds selon les séries. Le premier marque un point, le deuxième deux, le troisième trois… chaque équipage ayant la possibilité de retirer une course, sa moins bonne, du décompte final. A l’issue de ces douze ou dix courses, est organisée une ultime régate, appelée la Medal Race, qui réunit les dix premiers du classement général. Elle compte double en points (le classement à partir de la 11e place est alors figé) et se dispute sous la forme d’un aller-retour au plus près de la terre, donc du public. Celui qui, à l’issue de la Medal Race, compte le plus petit nombre de points est sacré champion. Le comité de course peut annuler une course si la durée maximale fixée dans les instructions de course est atteinte (entre 1h et 1h30 selon les supports) ou s’il estime que les conditions de vent ne sont plus justes pour l’ensemble des compétiteurs.
Arbitrage : Deux formes d’arbitrage sont appliquées sur les régates. Un Jury international à terre instruit et arbitre après-coup les réclamations éventuellement déposées par les équipes à l’issue des courses. Sur l’eau, des arbitres embarqués sur deux ou trois semi-rigides veillent au bon déroulement des régates. Ils sont présents en particulier sur les phases de départ, sur les passages de bouée et sur les bords de portant, pendant lesquels ils veillent à la bonne utilisation du « pumping », mouvement consistant à donner des à-coups pour avancer de façon plus rapide quand il est autorisé (en planche et 470). En cas par exemple de départ prématuré, l’impétrant doit réparer sur l’eau en recoupant la ligne, en cas de priorité volée ou de bouée touchée, en faisant un tour sur lui-même en s’écartant des autres. Il peut y avoir une réclamation d’une autre équipe si ce n’est pas le cas. Certaines sanctions peuvent aller jusqu’à la disqualification.
News

Aujourd’hui, lundi 8 août démarrent les régates de voile. Les véliplanchistes Charline Picon et Pierre Le Coq et les Laséristes Mathilde de Kerangat et Jean-Baptiste Bernaz seront les premiers à entrer dans l’arène. Un moment pour lequel ils se préparent depuis quatre ans et où ils comptent bien montrer leur savoir-faire. A l’image de l’ensemble de l’Equipe de France de Voile, la motivation, la concentration et l’envie d’écrire de nouvelles lignes dans l’histoire de la voile olympique française, les animent.

Les RS:X hommes et femmes et les Laser et Laser Radial disputaient aujourd’hui leur deuxième jour de compétition, avec comme hier trois courses pour les planches à voile (Escola Naval) et deux courses pour les Laser hommes et femmes (Ponte). Les Finn, quant à eux, ont démarré ce mardi avec deux manches au programme, disputé sur le rond Pao de Açucar. Les conditions de navigation rencontrées étaient plus ou moins simples selon les zones de course. Le vent, du thermique, compris entre 7 et 8 nœuds au plus faible et entre 11 et 13 nœuds au plus fort a perturbé et a donné du fil à retordre à beaucoup de coureurs et notamment aux Finn.

Les Nacra 17 et les 470 hommes et femmes ont démarré leurs Jeux Olympiques aujourd’hui dans la Baie de Guanabara. Jonathan Lobert (Finn) remporte sa première course du jour (5e classement général), les Championnes du monde de 470 Camille Lecointre & Hélène Defrance ont goûté à l’irrégularité du vent sur le rond Escola Naval (14e), Sofian Bouvet & Jérémie Mion jouent la régularité avec deux courses en 6e position (3e ex-aequo). Du côté des Laser, Jean-Baptiste Bernaz, réalise une belle première course avec une 5ème place, mais prend un départ prématuré, qui le disqualifie de la course sur la seconde manche (9e). Mathilde de Kerangat (Radial) est toujours 22e, alors que les quadruples Champions du monde de Nacra 17, Billy Besson & Marie Riou sont 17e.

Aujourd’hui, 4ème jour de régates sur le plan d’eau de Rio. Après une journée de repos, les RS :X reviennent aux affaires avec l’ambition de performer. Autre support à surveiller, le Finn avec Jonathan Lobert qui compte bien continuer sa remontée au classement.

Dans des conditions dantesques, Camille Lecointre & Hélène Defrance réalisent deux très belles courses (2e et 3e), tout comme Sofian Bouvet & Jérémie Mion (10e et 2e). Jonathan Lobert, sur son Finn est toujours dans le jeu, même s’il signe une journée plus difficile (12e et 14e). De son côté, Charline Picon (RS:X) actuellement 2e du classement général provisoire, à un point de la leader italienne, démontre tout son savoir-faire. Pierre Le Coq (RS:X) se classe 5e au général, alors que Billy Besson & Marie Riou, qui ont effectué quatre courses aujourd’hui sont 15e. Demain, les 49er et 49er FX vont entrer en piste, avec au programme 3 courses prévues dans les deux séries.

Dernier jour de compétitions pour les RS :X avant la medal races, Charline Picon et Pierre Le Coq sont plus déterminés que jamais pour être les mieux placés possible avant d’affronter leurs adversaires dans une ultime régate samedi. A noter aujourd’hui, l’entrée en lice des 49ER avec l’équipage français : Julien D’Ortolie et Noé Delpech, et les 49ER FX avec Aude Compan et Sarah Steyaert.

Si ce vendredi a été marqué par une longue journée d’attente à terre ou sur l’eau suivant les séries, il a également été marqué par une remontée phénoménale de Pierre Le Coq (RSX) dans le classement provisoire. Après cette dernière journée de courses, avant la Medal Race, Charline Picon et Pierre Le Coq sont tous les deux en course pour une médaille olympique. Si Charline peut légitimement prétendre à la médaille d’or, il ne reste en revanche plus qu’une place sur le podium masculin. Le Hollandais Dorian van Rijsselberghe est assuré de remporter l’or, tandis que l’Anglais Nick Dempsey s’assure l’argent, avant même que la course finale de dimanche soit lancée.

Aujourd’hui, dernier jour de régates pour Jean-Baptiste Bernaz et Mathilde de Kérangat en Laser avant la medal race de lundi. A noter également, le retour sur l’eau de Jonathan Lobert en Finn après une journée de repos, il aura à cœur de tout donner pour remonter dans le classement.

Billy Besson & Marie Riou, les quadruples Champions du monde de Nacra 17 ont réalisé une journée proche de la perfection aujourd’hui, avec deux courses de gagnées et une course en seconde position. Cette performance replace le duo à la 7e place du classement. Jean-Baptiste Bernaz (Laser) a effectué aujourd’hui ses deux dernières courses (19e et 2e) avant sa Medal Race (finale avec les 10 premiers du classement et où les points comptent double). Le podium est à seulement quelques points pour le lasériste, dont le dénouement se jouera lundi. Demain, à 13h, sera donné la course finale des planches à voile RS:X hommes. Pierre Le Coq, plus motivé que jamais compte bien se transcender pour atteindre la médaille de bronze. A 14h, ce sont les femmes en RS:X qui joueront leur Medal Race. Charline Picon peut jouer pour une médaille d’or et entend bien tout donner pour atteindre son objectif.

Aujourd’hui c’est jour de medal race pour les RS :X ! Pierre Le Coq et Charline Picon actuellement en 4ème position sont bien positionnés pour décrocher une médaille mais pour cela il ne faudra rien lâcher ! Autrement dit, aujourd’hui peut-être un grand jour pour l’Equipe de France Olympique ! A noter également, le dernier jour des régates des Finn et des Nacra 17 avant la medal race de lundi.

Incroyable Pierre Le Coq ! A tout juste 26 ans, le véliplanchiste décroche la médaille de BRONZE des Jeux Olympiques de Rio 2016. Son rêve devient aujourd’hui réalité, Pierre Le Coq entre dans l’histoire de la voile olympique ! Le Champion du monde de 2015, deux fois médaillé sur les Test-Events 2014 et 2015 et médaillé de bronze au Championnat d’Europe 2013, licenciée au CMV St Brieuc, s’est battu jusqu’au bout. La Medal Race, qui s’est courue sous le Pain de Sucre, devant les spectateurs venus en nombre, a tenu toutes ses promesses : une finale sous haute tension, pour un finish d’exception. La Banque de la Voile est très fière et félicite son entraîneur, Stéphane Jaouen, ainsi que l’ensemble de l’encadrement de l’Equipe de France, sans qui cette médaille de bronze n’aurait pas pu être possible.

Elle l’a fait ! Son rêve devient aujourd’hui réalité, Charline Picon entre dans l’histoire de la voile olympique en devenant Championne Olympique des Jeux de Rio 2016. La Championne du monde de 2014, triple Championne d’Europe, âgée de 31 ans et licenciée au Club Nautique de La Tremblade s’est battue jusqu’au bout. La Medal Race, qui s’est courue sous le Pain de Sucre, devant les spectateurs venus en nombre, a tenu toutes ses promesses : une finale sous haute tension, pour un finish d’exception. La Banque de la Voile est très fière et félicite son entraîneur, Cédric Leroy, ainsi que l’ensemble de l’encadrement de l’Equipe de France, sans qui cette médaille d’Or n’aurait pas pu être possible.

Après la journée incroyable d’hier, l’Equipe de France Olympique repart à la conquête des médailles ! Au programme ce jour, la médal de Jean-Baptiste Bernaz en Laser. Actuellement en 4ème position à 9 points de la 3ème place, il devra faire une course incroyable pour aller chercher la médaille ! Mais Jean-Baptiste en est capable et ne lâchera rien ! Au programme également le dernier jour de régates des 470 avant la medal race mercredi.

Ce lundi aurait dû être marqué par le dénouement des Medal Races de Laser et Laser Radial, mais le vent en a décidé autrement. Les deux courses aux médailles seront finalement lancées aujourd'hui, mardi. Jean-Baptiste Bernaz devra encore patienter avant de pouvoir défendre les couleurs françaises. Les Nacra 17 et notamment Billy Besson & Marie Riou (actuellement 7e du classement), joueront aussi leur Medal Race. Mathématiquement, tout est encore possible pour le duo mixte, 4 fois Champion du monde, même si le challenge sera de taille.

Aujourd'hui, jour de Médal Races pour les Laser et les Nacra 17 ! Actuellement 4ème, Jean-Baptiste Bernaz est toujours en course pour une médaille olympique. De leur côté Billy Besson et Marie Riou, qui sont bien remontés au classement et pointent désormais à la 7ème place, devront tout donner pour tenter de monter sur le podium. Au programme également le dernier jour de régates des 470, initialement prévu hier mais annulé faute de vent, avant la medal race de demain et les 49er.

Neuvième jour de régate pour les épreuves de voile qui se déroulent dans la Marina da Gloria. Pas de médaille hier dans le camp Français, mais des coureurs qui se sont battus jusqu’au bout et qui n’ont jamais rien lâché. Jean-Baptiste Bernaz, en Laser réalise une très belle Medal Race, qu’il termine en seconde position, mais malgré cela il ne monte pas sur le podium. Le laseriste termine 5e des Jeux Olympiques après un très beau parcours. Billy Besson & Marie Riou ont montré au monde entier leur force, leur courage et leur ténacité. Ils terminent 6e des Jeux Olympiques de Rio. L’équipage de Camille Lecointre & Hélène Defrance, actuellement en 5e position, sont quant à elles bien dans le match, la médaille d’argent est atteignable pour le duo de 470.

Aujourd'hui, dernière chance de médaille pour la Voile française avec l'équipage féminin de 470, Camille Lecointre et Hélène Defrance. Classées 5èmes, elles sont toujours en course pour décrocher un podium. Ce n'est malheureusement plus le cas pour les autres équipages restants, le 470 masculin et les 49er, qui malgré de bons classements lors des régates ne peuvent plus prétendre à une médaille.

Faute de vent hier dans la baie de Guanabara, le Comité de Course n'a pas pu lancer les finales des 470 Femme et Homme déterminantes pour l'obtention des médailles. Camille Lecointre et Hélène Defrance en 470 femme restent donc 4èmes du classement à 2 points des secondes et pourront tout tenter aujourd'hui dans la Medal Race pour accrocher un podium. C'en est malheureusement déjà fini pour les 470 Homme et les deux équipages de 49er qui ne peuvent plus prétendre à une médaille mais qui vont tout faire pour finir cette compétition en beauté.

Incroyable !! Après un dernier bord historique, Camille Lecointre et Hélène Defrance décrochent une magnifique médaille de bronze. Championnes du monde 2016 de 470, elles ont confirmé leur bonne forme du moment. A 31 ans, Camille Lecointre, effectue ses seconds Jeux Olympiques, après ceux de Londres qu’elle avait terminé en 4e position. La revanche est prise pour la compétitrice licenciée à la SR Brest. Avec son équipière Hélène Defrance, elles se sont battues jusqu’au bout pour réaliser leur rêve olympique. A 29 ans, Hélène Defrance, licenciée à l’ASPTT Marseille, effectue à Rio ses premiers Jeux Olympiques. La Banque de la Voile est très fière de ses deux Championnes et félicite son entraîneur, Gildas Philippe, ainsi que l’ensemble de l’encadrement de l’Equipe de France, sans qui cette médaille de Bronze n’aurait pas pu être possible.

Avec trois médailles au compteur, la voile française a montré son savoir-faire en matière de haut niveau lors des Jeux Olympiques de Rio 2016. Les véliplanchistes Pierre Le Coq en bronze et Charline Picon en or quelques minutes après, sont les premiers à avoir ouvert la voie, le 14 août dernier. Quatre jours plus tard, l’équipage féminin de 470, Camille Lecointre & Hélène Defrance réalisent une dernière course à suspens, pour s’octroyer le bronze, la 3e médaille du camp français.

Après des Jeux Olympiques réussis sportivement avec la médaille d’Or de Charline Picon en planche à voile, celle en Bronze de Pierre Le Coq dans la même discipline, et la médaille de Bronze de Camille Lecointre et Hélène Defrance en dériveur double, la Fédération Française de Voile espère que la très bonne médiatisation de ces résultats lui permette de séduire de nouveaux licenciés. La FFVoile lance ainsi une campagne de promotion qui vise à valoriser le travail quotidien de ses clubs affiliés, s’intitulant « Les victoires commencent dans les clubs ».

Ce week-end et après une semaine de régates à Medemblick aux Pays-Bas, la française Mathilde de Kerangat termine à la 4ème place aux Championnats du monde de Laser Radial. Avec cette belle performance sans « faux pas », elle s’inscrit ainsi dans le Top 5 mondial !

C’est à Enoshima, situé à 70 kilomètres dans le Sud-Ouest de la capitale du Japon, et sur le futur plan d’eau des Jeux de Tokyo 2020 que se déroule du 9 au 16 septembre la première manche de la Coupe du Monde 2018-2019.

La Conférence Annuelle de la Fédération Internationale de Voile, World Sailing, s'est conclue ce dimanche 3 novembre aux Bermudes par une Assemblée Générale qui a entériné un certain nombre de décisions. La plus attendue d'entre elles était certainement le choix final des 10 séries qui seront proposées au Comité Internationale Olympiques pour les Jeux Olympiques de 2024. Si le bateau de l'épreuve de Course au Large reste encore à déterminer on connait désormais le nouveau support en Planche à Voile ; après 3 olympiades en RS:X les windsurfers vont prendre leur envol, en foil, avec le nouveau support choisi : l'iFoil.