News

Passion

Portraits

Coups de cœur

Photos

Albums

Videos

Chaines

Lexique

Aucun résultat n'a été trouvé pour votre recherche,
Essayez à nouveau
Passions

L’activité Handivoile en France

Publication :

Dernière modification :

Banque Populaire @VoileBanquePop

Par :

L’activité Handivoile en France

Comme le dit Damien Seguin, coureur au large et figure majeure de la voile handisport Française « la mer n’appartient à personne ». Souhaitant prouver que chacun peut pratiquer des sports nautiques et prendre du plaisir sur l’eau, qu’il soit valide ou non, la Fédération Française de Voile œuvre ainsi pour favoriser la pratique en loisir et en compétition de personnes en situation de handicap. Avec un crédo : proposer au maximum une pratique mixte valides/handicapés.


En France, plus de 300 clubs nautiques sont en mesure d’accueillir des personnes en situation de handicap.

L’enjeu de l’handivoile est majeur car il s’agit de porter un message fort : prouver que le handicap ne constitue pas un frein à la pratique de la voile. La diversité des bateaux et les multiples possibilités d’adaptations permettent au plus grand nombre d’aborder cette activité qui procure un sentiment de liberté apprécié de tous.


Une fois à bord, les personnes avec un handicap physique, sensoriel ou mental, deviennent des navigateurs à part entière et profitent pleinement des joies de la glisse. En France, plus de 300 clubs nautiques sont en mesure d’accueillir des personnes atteintes d’un handicap et ils seront de plus en plus nombreux à l’avenir.

Pour trouver ces clubs, il suffit de se rendre sur le site www.fairedelavoile.fr et de sélectionner les structures proposant une activité handivoile. « Chaque année, plus de 16 000 personnes atteintes d’un handicap peuvent pratiquer la voile. Ce chiffre est en constante augmentation, ce qui est très encourageant », se réjouit Bernard Porte, conseiller technique national en charge de la pratique handivoile à la Fédération Française de Voile.

La FFVoile œuvre pour proposer une offre structurée, autour de la découverte de l’activité ou d’une pratique sportive régulière, avec la possibilité, pour les plus assidus, de prendre part à des compétitions locales, nationales et même internationales (lire ci-dessous).

Chaque année, plus de 16 000 personnes atteintes d’un handicap peuvent pratiquer la voile


Des bateaux « adaptés » et « traditionnels »

Dans les clubs, et aussi en compétition, on retrouve des bateaux dits « adaptés », c’est-à-dire imaginés spécifiquement pour la pratique handivoile. Les deux supports les plus courants sont le Mini Ji (un petit quillard de sport solitaire) et le Hansa 303 (un dériveur solitaire ou double, stable et maniable).

Mais ils sont loin d’être les seuls supports à pouvoir être utilisés dans le cadre d’une activité handivoile, comme le souligne Bernard Porte : « La majorité de la pratique peut se faire avec les bateaux habituels présents dans les écoles de voile. En fonction du type et de la lourdeur du handicap, certains supports sont plus adaptés que d’autres. » Avant toute navigation, deux questions doivent se poser.

La première : quelle offre de pratique peut être proposée en fonction du type de handicap et des possibilités du club ?

La seconde : Quelles sont les précautions à prendre individuellement pour que la pratique puisse s’organiser avec le plus grand confort ?

En fonction des réponses à ces questions, il est possible pour certains pratiquants de naviguer en Optimist, Laser, catamaran de sport ou encore en planche à voile… La pratique est également possible en voile habitable et certains clubs proposent des voiliers avec des aménagements spécifiques du plan de pont. Des bateaux peuvent même embarquer les personnes à mobilité réduite avec leur fauteuil. Mais ces supports sont encore rares et, malheureusement, un faible nombre de personnes en situation de handicap peuvent aujourd’hui pratiquer la voile hauturière.
 

Copyright : FFVoile



Encore trop peu de coureurs de haut niveau en France…

En France, on évalue entre 400 et 500 le nombre de coureurs atteints d’un handicap qui pratiquent la régate plus ou moins régulièrement. Le chiffre est encore trop faible et la FFVoile espère le voir augmenter à moyen terme. Bernard Porte : « Nous entreprenons un important travail de recensement et de suivi des potentiels compétiteurs pour structurer la pratique sportive, former les futurs champions et assurer la relève. Mais il faut savoir que former un sportif prend toujours du temps, notamment en voile. »

Dans cette volonté de booster le haut niveau, la Fédération se heurte à une difficulté majeure :
le fait que la voile ne soit pas au programme des Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.

Une première depuis Sydney en 2000, date à laquelle la voile a fait son entrée dans les Jeux Paralympiques (la discipline était en démonstration à Atlanta en 1996). « Mais nous avons bon espoir que le voile redevienne un sport paralympiques dès 2024, et pourquoi pas à Paris », précise Bernard Porte. Des sportifs Français pourront alors tenter de décrocher de nouvelles médailles après celles de Damien Seguin en 2.4 (deux en or à Athènes et Rio et une en argent à Pékin) mais aussi celle d’argent à Pékin de l’équipage de Sonar composé de Bruno Jourdren, Éric Flageul et Nicolas Vimont-Vicary. En attendant, de nombreuses régates locales, nationales et parfois internationales sont organisées en France, notamment en Mini Ji et Hansa 303.

Valoriser une pratique mixte valides/handivalides

La FFVoile s’est engagée dans le développement des pratiques « handivoile – handivalide » avec comme objectif principal la mixité, en club comme en compétition. Des personnes handicapées peuvent donc concourir à armes égales avec des valides, et souvent l’emporter !

Il existe deux championnats de France Handivalide : le championnat de France Handivalide sur Mini Ji et le championnat de France Handivalide double sur Hansa 303. « Nous ne souhaitons pas établir de séparation mais être au contraire dans l’inclusion complète. La plupart du temps, tous les compétiteurs figurent dans un même classement », explique enfin Bernard Porte. 


Pour en savoir plus : handivoile.ffvoile.fr 

 

 

Portraits

Plus de portraits

Chaînes

chaine Voile Légère
Plus de chaînes

À découvrir également

La « croisière-kite »
Passion
La « croisière-kite »
Imaginez une journée durant laquelle, le matin, vous partez pour une traversée en voilier de quelques heures entre deux îles paradisiaques. Et l’après-midi, au mouillage, vous gonflez votre aile pour une session de kitesurf dans un splendide lagon aux eaux translucides frôlant les 30 degrés… Un rêve ? Oui, mais réalisable en effectuant une croisière-kite, un concept qui séduit de plus en plus, particulièrement aux Antilles. Au cœur de l’hiver métropolitain, tout kitesurfeur, débutant ou  [...]
21 septembre 2021 21/09/2021
Plus de passions
Les moyens de communication embarquée
Passion
Les moyens de communication embarquée
Dans les courses au large comme le prestigieux Vendée Globe, les skippers doivent composer avec la solitude, sur des périodes plus ou moins longues. Mais à bord, grâce aux liaisons satellites, ils disposent toutefois de moyens de communication de plus en plus efficaces pour naviguer sur internet, télécharger les fichiers météo, appeler la terre (organisation, médias, team, famille…) ou encore partager leur aventure en envoyant des mails, des photos et des vidéos. Voyons grâce à quels outils les marins  [...]
21 septembre 2021 21/09/2021
Plus de passions
Reynisfjara beach, la plage de tous les scénarios
Passion
Reynisfjara beach, la plage de tous les scénarios
Amateur de littérature ou de cinéma fantastique vous reconnaîtrez ce lieu. Reynisfjara beach, est un site exceptionnel entre rêve et réalité niché sur la côte sud de l’Islande, à près de 180 kilomètres de la capitale Reykjavik. Avec ses incroyables falaises volcaniques, cette plage offre un spectacle naturel enchanteur qui séduit à travers les âges. Immersion.  [...]
21 septembre 2021 21/09/2021
Plus de passions