Les îles Kerguelen

Les îles « Désolation »
Les îles Kerguelen sont découvertes le 12 février 1772 par le navigateur français Yves Joseph Kerguelen de Trémarec. Il aborde des lieux si isolés et hostiles qu’il les dénomme îles de la « Désolation ». Le climat des Kerguelen est océanique, froid, pluvieux et venteux. L’archipel se trouvant dans les « cinquantièmes hurlants », les dépressions australes se succèdent et le mauvais temps sévit souvent. L’archipel est frappé par une houle impressionnante. Autant dire que la zone est mal pavée, mais grandiose.
La troisième plus grande île française
L’archipel des Kerguelen, d’une superficie d’environ 7 215 km2, est constitué d’une île principale, Grande Terre, entourée de plus de 300 îles et îlots. Grande Terre, est la troisième plus grande île française, après la Nouvelle-Calédonie et la Corse. Les côtes sont extrêmement découpées et le sommet de l’archipel, le Mont Ross, culmine à 1 850 mètres.
Un sanctuaire de biodiversité marine
Les îles Kerguelen, tout comme les autres Terres australes et antarctiques françaises (Crozet, Saint-Paul et Amsterdam) sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Quasiment préservées de toutes les activités humaines, elles constituent un lieu privilégié de rassemblement de nombreux animaux océaniques, qui ont besoin de la terre ferme pour se reproduire. On observe ainsi d’impressionnantes colonies de manchots, d’éléphants de mer, d’albatros, ou encore d’otaries.
Les îles Kerguelen, cadre d’images inoubliables lors du Vendée Globe 2016
Durant le Vendée Globe 2016, c’est aux alentours des îles Kerguelen que les leaders (Armel Le Cléac’h et Alex Thomson) ont eu la surprise d’avoir la visite d’une frégate de la Marine nationale française, le Nivôse, et d’un hélicoptère venu les filmer. Les images de cette rencontre étaient superbes. Il faut imaginer la surprise des marins de voir un hélicoptère les survoler dans des contrées si reculées. « Même au milieu de nulle part il y a du monde. Ça fait du bien un peu de présence humaine. Je leur ai posé des questions sur leur mission. Je ne m'étais pas servi de la VHF depuis l'Équateur lorsque j'ai croisé Vincent Riou. On était un peu comme chez nous en Bretagne », avait commenté Armel. A noter que c'est aussi le Nivôse, déployé en mission dans les TAAF, qui a récupéré cette année Kevin Escoffier, dans la même zone.
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