Partir une année en mer… en famille

Damien et Laure sont en pleine préparation de leur voyage en bateau avec leurs deux enfants, Line, 7 ans, et Milo, 5 ans. Bientôt, ils quitteront Port-Camargue, cap sur l’arc antillais via le cap Vert. Mais en attendant, la liste des choses à faire ressemble à un inventaire à la Prévert car leur bateau acheté d’occasion, un Feeling 416, n’est plus tout jeune. L’aventure a déjà commencé, le compte à rebours est lancé !
Larguer les amarres pour aller voir du pays relevait jusqu’alors du rêve
« Nous partons parce que c’est le bon moment ! Les enfants ont le bon âge, et professionnellement cela tombe bien pour prendre une année sabbatique », sourit Damien. Pour ce couple de parisiens, amoureux de la mer et des embruns, larguer les amarres pour aller voir du pays relevait jusqu’alors du rêve. Jusqu’à ce qu’ils se marient, il y a quelques mois… « Grâce à nos familles et amis, nous avons eux eu un peu d’argent. Nous nous sommes dit que plutôt que de partir faire un voyage, cela nous donnerait le coup de pouce pour vivre un an en mer », ajoute Laure. De retour de vacances, la décision est prise : la petite famille partira sur un bateau un an en voyage de noces !
L’angoisse d’être prêt pour le grand départ…
Les enfants ont été prévenus une fois le bateau acheté et une grande carte a été dessinée sur la baie vitrée du salon. Ainsi, l’océan Atlantique, les îles portugaises et africaines, les Caraïbes jusqu’à Cuba deviennent presque concrets. Livres d’images à l’appui, les histoires racontées dans le lit avant se s’endormir permettent aux petits de se préparer psychologiquement à l’aventure. « Pour notre part, nous dormons moins bien ! Ce n’est pas la vie en mer qui nous fait peur. C’est la quantité de petites choses à faire », confie Damien. Vieux de 25 ans, le Feeling 416 rebaptisé Lolito doit être remis en ordre de marche pour une vie à bord sécurisée et confortable : changer le gréement, le moteur, réparer les hublots, ajouter une charge d’électricité plus importante… De l’huile de coude, il en faut, mais le couple aime ce genre de défi, ils ont bien reconstruit leur maison à Saint-Ouen (93) alors qu’elle était en ruine !
Organiser, mais laisser une grosse part aux envies et aux imprévus
L’expérience maritime au grand large demeure limitée pour Laure et Damien. Ils ont donc convoyé tous les deux Lolito à plusieurs reprises. Des milles parcourus riches en enseignements : « Entre Marseille et Fréjus, nous avons rencontrés 35 nœuds de vent, il faisait un froid glacial, la mer était blanche, ça tabassait. Un baptême du feu qui nous a permis de démystifier les conditions dures », raconte Damien. La petite famille démarrera son périple en Méditerranée avant de faire escale à Rabat au Maroc, au Sénégal, puis au Cap Vert, avant le grand plongeon de la traversée de l’Atlantique, et enfin Cuba comme destination finale avant de repartir dans l’autre sens. « Les assurances nous imposent des dates de départ et de retour. Nous n’avons pas le droit de traverser l’Atlantique avant le mois novembre pour éviter les cyclones aux Antilles, et nous devrons dégager de là-bas avant le 31 mai », explique Laure, « une période finalement assez courte si l’on veut se poser et profiter des rencontres locales. Notre objectif n’est pas de traverser l’Atlantique à tout prix, mais plutôt le voyage en famille, les modes de vies différents. Le programme n’est pas du tout défini, et le conseil que l’on nous donne est : prenez votre temps ! ».
Un rêve qui se concrétise, une aventure qui commence, une parenthèse dans le quotidien… Pour Laure et Damien, un projet de vie…
Vous pouvez suivre Damien, Laure, Line et Milo sur leur page Facebook ou leur blog !
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Depuis 24h, le skipper du Mono Banque Populaire VIII navigue en moyenne 3 nœuds plus vite que son principal concurrent, Alex Thomson (Hugo Boss) ce qui lui permet de doubler son avance. Au dernier pointage de 9h, Armel comptait 191,9 milles d’avance sur le Gallois. Après un Pot au noir difficile, Armel bénéficie d’un flux d’Est d’une quinzaine de nœuds qui devrait le mener jusqu’au Açores. Autrement dit, les prochaines 48 heures devraient se résumer à une course de vitesse entre les deux leaders.