Plymouth, berceau des navigateurs

Plymouth n’est pas qu’un grand port du Royaume Uni, avec ses gigantesques « docks », sa citadelle, ses pubs, son riche passé maritime, et une base stratégique de la Royal Navy… Plymouth n’est pas que le nom des célèbres limousines américaines de la marque Chrysler, mais le port de départ de la première Transat anglaise en 1960, et aujourd’hui encore celui de la 14ème édition.
Lorsqu’on demande à un vieux marin de sa Majesté de bien vouloir vous raconter ce que lui évoque Plymouth, il ne vous parle pas en priorité de cette grande ville portuaire jumelée avec Brest, de cette station balnéaire au charme désuet, située au Sud-Ouest du Royaume Uni, parfaitement abritée, et à 350 kilomètres de Londres. Il reconnaît volontiers qu’ici sont servis les meilleurs œufs au bacon de toute l’Angleterre, surtout quand on arrive de mer. Mais il ne vous raconte pas immédiatement que la ville a été lourdement bombardée lors de la seconde guerre mondiale, que seul The Barbican, le vieux port, a été épargné, et que c’est de Plymouth à Millbay Docks, qu’est partie la Transat anglaise un 11 juin 1960… ainsi que les douze éditions suivantes. Il ne précise pas non plus, que c’est ici, depuis 1925, qu’est jugée l’arrivée de la mythique course du Fastnet, après plus de 600 milles nautiques, ou encore que la tour de Smeaton, le célèbre phare d’Eddystone situé à 12 milles, a été reconstruite sur les hauteurs de Plymouth Hoe.
Car ici, flotte un parfum d’histoire maritime comme nulle part ailleurs.
Francis Drake et James Cook dans le cœur de Plymouth
Mais il vous explique dans un anglais truffé d’argot, que Plymouth c’est d’abord et surtout Francis Drake, James Cook et Francis Chichester. Car ici, flotte un parfum d’histoire maritime comme nulle part ailleurs. Les vestiges du grand port situé dans le comté de Devon datent de plus d’un millénaire, et le nom qui a été donné à la ville, vient du fleuve « Plym » et de l’embouchure « Mouth ». Fortifiée en 1430 après la « Guerre de Cent ans », abritant de tout temps l’une des plus importantes bases navales de l’Europe occidentale, Plymouth est d’abord associée au grand explorateur et navigateur Francis Drake, qui en 1540, y débute et achève toutes ses circumnavigations. Après avoir bouclé son tour du monde, donné son nom au célèbre passage entre le Cap Horn et l’Antarctique (détroit de Drake), il est anobli et fait chevalier par la Reine Elisabeth Ière. L’ancien corsaire se lance dans la politique, puis devient en 1581 maire de Plymouth. Il n’est donc pas étonnant que sa statue trône sur The Hoe.
Mais il n’est pas le seul, car James Cook, immense navigateur et cartographe, lui aussi part de Plymouth à bord de l’Endeavour près de 230 ans plus tard. Le port non seulement très étendu, mais bien protégé des vents dominants d’Ouest, est pour les explorateurs de l’époque, une base logistique incontournable et une plateforme commerciale sans égal.
Celle qui a été surnommée « la ville océanique de Grande Bretagne » ...
Francis Chichester, à la vie à la mort
Mais celle qui a été surnommée « la ville océanique de Grande Bretagne », bien plus proche du cap Lizard et des îles Scilly que de l’île de Wight et le Solent, va prendre toute sa dimension dans la plaisance, grâce à Sir Francis Chichester. L’ancien aviateur de retour de Nouvelle Zélande fait de Plymouth son antre. C’est ici qu’il prépare ses transats, c’est encore de là qu’il part en 1966 pour son tour du monde en solitaire à bord de Gipsy Moth IV, et y revient après un voyage de neuf mois dont 226 jours de navigation. Et c’est à Plymouth, dans ce port auquel il est tant attaché, qu’il meurt le 26 août 1972 des suites d’une longue maladie. Il a insufflé à Plymouth non seulement l’élégance et un certain art de vivre, que l’on retrouve sur le Plymouth Hoe, un parc en bordure de mer… mais aussi une dynamique nautique, à l’image du développement des chantiers de construction navale, des marinas… L’une des plus fameuses – Plymouth Yacht Haven – accueille en 2016 les concurrents de la 14ème édition de The Transat Bakerly.
Crédits photos :
Damien Walmsley
Archives Bernard Rubinstein
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Aujourd’hui, 4ème jour de régates sur le plan d’eau de Rio. Après une journée de repos, les RS :X reviennent aux affaires avec l’ambition de performer. Autre support à surveiller, le Finn avec Jonathan Lobert qui compte bien continuer sa remontée au classement.

Deuxième jour de compétition pour les coureurs engagés sur l’étape de Coupe du monde « World Cup Series France » à Hyères. Changement de temps pour cette nouvelle journée de régate avec le passage d’une perturbation. L'Equipe de France de voile olympique réalise une journée mitigée sur l'ensemble des supports mais reste positionnée, à l'affût du podium.

Les Nacra 17, les RS :X hommes et femmes, les 49er & 49er FX, les Kiteboarders et les 2.4mR en découdront aujourd'hui sur l'eau pour leurs ultimes courses. En attendant, hier, Le vent annoncé, qui soufflait autour de 30 nœuds est tombé dans l'après-midi autour de 15-17 nœuds permettant une belle journée de régates. Dans la plupart des séries, les points sont particulièrement serrés et augurent de belles batailles sur l'eau. Mais déjà en 49er, les Espagnols Diego Botin le Chever & Iago Lopez Marra sont mathématiquement assurés de remporter la régate avant même de disputer la Medal Race demain.

4 françaises représenteront l’Equipe de France lors des Championnats du Monde de Laser Radial à Medemblick, aux Pays-Bas. Du 19 au 26 août prochains et pendant six journées de compétitions, dans des conditions variables de haut niveau : Marie BOLOU (CN Lorient), Louise CERVERA (YC Cannes), Mathilde de KERANGAT (SR Rochelaises/CARDINAL) et Pernelle MICHON (SNO Nantes) vont tout mettre en œuvre pour arriver dans le Top 5 mondial ! Comme le cite Mathilde de Kerangat, « Pour nous, le mondial, c’est l’objectif de l’année. »

Ce week-end et après une semaine de régates à Medemblick aux Pays-Bas, la française Mathilde de Kerangat termine à la 4ème place aux Championnats du monde de Laser Radial. Avec cette belle performance sans « faux pas », elle s’inscrit ainsi dans le Top 5 mondial !

L'Equipe de France de Voile a mis le cap vers le Japon en vue de la première étape du circuit de Coupe du Monde 2017-2018, la World Cup Series Gamagori, dans le pays hôte des prochains Jeux Olympiques 2020. Côté Equipe de France, Mathilde De Kerangat en Laser Radial, Kévin Péponnet & Jérémie Mion en 470 hommes, Cassandre Blandin & Aloise Retornaz en 470 femmes et Julie Bossard & Aude Compan en 49er FX seront alignés. Début de la compétition prévu le mardi 17 octobre avec les Medal Races les 21 et 22 octobre.