Voile olympique mode d’emploi

Combien y a-t-il de séries olympiques ?
Il y en a dix : solitaire Finn hommes depuis 1952 (Helsinki), dériveur solitaire Laser hommes depuis 1996 (Atlanta), dériveur solitaire Laser Radial femmes depuis 2004 (Athènes), planche à voile solitaire RS : X hommes depuis 1984 (Los Angeles) et RS : X femmes depuis 1988 (Séoul), dériveur double 470 hommes depuis 1976 (Montréal), dériveur double 470 femmes depuis 1988 (Séoul), dériveur double 49er hommes depuis 2000 (Sydney), dériveur double 49 FX femmes depuis 2016 (Rio), et enfin catamaran mixte Nacra 17, également depuis 2016 (Rio).
Comment se déroule un championnat du monde ou une épreuve de Coupe du monde ?
Pour chacune des dix séries, il y a d’abord plusieurs manches de qualification permettant de répartir les concurrents sur le rond or pour les 25 premiers, le rond argent pour les suivants, puis le rond bronze. À l’issue de ces manches de qualifications qui se déroulent sur trois jours, deux jours de « finales » permettent de sélectionner les dix premiers. Enfin, toutes les régates olympiques se terminent par une courte régate (de 20 à 30 minutes maximum) entre les dix par le biais d’une « Medal Race » dont les points comptent doubles. Au total et selon les séries, les concurrents disputent de 10 à 15 manches au total.
Pourquoi le Kitesurf est présent cette année à Aarhus alors qu’il n’est pas discipline olympique à Tokyo ?
Car le « kite » sera en sport de démonstration au Japon, et très probablement série olympique à Paris en 2024 (à Marseille pour les épreuves de voile). Les Français dominent largement la discipline au niveau international depuis trois saisons, à l’image de Nicolas Parlier, qui défend son titre mondial.
Comment s’effectuent les qualifications pour les Jeux Olympiques ?
Il faut bien avouer que ce n’est pas simple. Avant que chaque pays ne sélectionne ses athlètes, il doit d’abord qualifier la série. C’est une caractéristique de la voile olympique se déroulant deux ans avant les Jeux Olympiques lors des championnats du monde, et qui cette année ont lieu à Aarhus au Danemark, du 2 au 12 août. Le Comité International Olympique (CIO) a fixé le nombre de concurrents pour Tokyo à 350 athlètes (175 femmes et 175 hommes). À Aarhus, et dans les dix séries olympiques, seuls les huit premiers (en Finn, 470, Nacra 17 et 49er) qualifieront directement leur nation. Pour les autres, il faudra attendre de nouvelles épreuves de sélection en 2019 notamment sur le futur plan d’eau des Jeux Olympiques de Tokyo à Enoshima (Japon). Pour les planches à voile et Laser, les quotas sont un peu plus élevés, mais le nombre de concurrents également.
La France a-t-elle de bonnes chances de qualifier toutes les séries ?
Elle a réussi cette performance à Santander (Espagne) en 2014, deux ans avant les Jeux Olympiques de Rio. Pour Tokyo, le nombre d’athlètes étant en diminution (30 de moins qu’à Rio), les quotas sont donc en baisse et plus difficiles à atteindre. Ils étaient de 50 % pour Rio et passent à 40 % pour Tokyo. On peut raisonnablement penser au vu de la saison, que l’équipe de France devrait pouvoir qualifier directement la série dans huit des dix disciplines (470 H et F, Finn, Laser H et F, 49er H, RS : X H et F), ce qui serait déjà tout à fait remarquable.
Comment chaque pays sélectionne ensuite ses athlètes ?
Une fois que la discipline est sélectionnée, chaque pays décide selon sa propre stratégie la procédure afin de choisir ses représentants. En voile, il y a un seul équipage par pays aux Jeux Olympiques. Si la FFVoile n’a pas encore précisé le type de sélection qu’elle envisage, dans la majorité des cas, un comité composé notamment du Directeur Technique National, du Directeur de l’équipe de France et du Président de la Fédération, désigne le meilleur équipage plus un remplaçant à partir de critères comme les résultats dans les grandes épreuves internationales, le palmarès antérieur, l’expérience… L’idée est de sélectionner l’équipe de France assez tôt dans l’olympiade afin qu’elle puisse se préparer sereinement. Il n’y a cependant pas de règles et certaines nations optent pour une épreuve de sélection nationale ou attendent les derniers mois pour faire leur choix. Les statistiques montrent que des athlètes sélectionnés tôt rapportent plus de médailles, mais d’être au « top niveau » à deux ans de l’échéance nécessite également de conserver son rang et sa fraîcheur.
Crédit photo : Sailing Energy/FFVoile
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