Clarisse Crémer Skipper

Née le 30 décembre 1989
Vit à Locmiquélic (Bretagne)
Aime lire de tout : roman, biographies, essais historiques.
Genre cinématographique préféré : le Western.
A 29 ans, Clarisse Crémer, navigatrice et entrepreneuse, fait son entrée dans le Team Banque Populaire. Pour s’aligner dans les meilleures conditions au départ de la prochaine édition du Vendée Globe, elle sera accompagnée par le dernier vainqueur du Vendée Globe, Armel Le Cléac’h. Portrait.
Au départ, c’est une autoroute
Clarisse Crémer, née dans une famille parisienne à l’esprit d’entreprise, en suit les codes, avec plaisir, sans contraintes. De bonnes études qui lui garantissent une prépa HEC d’élite, suivies d’une intégration attendue dans la plus grande école de commerce française. Dans la vie de l’étudiante, la voile est jusqu’alors un « passe-temps de parisienne en vacances » : étés à Carnac, stages au yacht-club, première régate lors du trophée des lycées. A Paris, le cursus sportif, athlétisme (saut en longueur, 200 m et demi-fond l’hiver) suit une trajectoire toute aussi classique.
C’est sur les bancs d’HEC que la passion se renforce, que l’expérience se tisse : soutenue par les entreprises - sponsors de l’école qui dispose d’un beau programme de régates, Clarisse multiplie les sorties en mer, accumule les milles en s’amusant : « entre les courses et les convoyages, je passais plus de temps sur l’eau que sur les bancs de l’école… »
Entre les courses et les convoyages, je passais plus de temps sur l’eau que sur les bancs de l’école…
Clarisse CrémerL’air de rien, le bagage s’emmagasine. On retrouve Clarisse sur un Far 30 en 2010 lors du Tour de France à la voile. A force de trainer sur les bateaux, elle y rencontre Tanguy Le Turquais son futur compagnon, skipper de Lorient. « A partir de 2011, j’ai suivi ses deux projets de mini-transat 2013 et 2015. Sans un sou, avec les moyens du bord, j’ai fait l’apprentissage du système D ! »
L’autoroute devient d’un coup moins rectiligne. Clarisse est alors une jeune start-uppeuse qui a fondé Kazaden.com - site de réservation en ligne d'activités et séjours outdoor d'exception - avec son grand-frère en 2013. La semaine parisienne se flanque de week-ends bretons. Incessants, usants aller-retours quand on travaille 15 heures/ jour et que ce n’est jamais fini.
Itinéraire bis
La bifurcation comme une évidence, rapide. En deux mois, Clarisse prend la première grande décision de sa vie et un aller sans retour pour la Bretagne. « Jusqu’alors, j’avais suivi la voie, toute tracée… Sans vraiment prendre le temps de réfléchir à mes envies profondes. » Pas juste le ras-le-bol du métro parisien, plus que ça : l’envie de reprendre la barre d’une existence rêvée, de mettre son énergie dans la bonne direction, pour savoir où elle en serait dans 5 ans… Dans cette rude expérience de start-up, Clarisse s’est confrontée au travail acharné, aux incertitudes, s’est forgé un peu plus de mental. « Au fil du temps, j’avais de plus en plus de mal à donner le change, j’ai réalisé que j’avais envie d’être authentique tous les jours. » C’est clair, quand Clarisse se projette, elle se voit vivre près de la mer, mieux, sur la mer. La mini-transat - dont elle connaît grâce à Tanguy les contours - en ligne de mire. Elle arrive le 16 novembre 2017 sur les pontons du Marin (Martinique). Partie de La Rochelle 25 jours plus tôt, la voici deuxième de la mini. Un exploit. « En janvier, j’étais un peu paumée sur mon bateau, trois semaines plus tard, je le connaissais par cœur, c’était devenu un prolongement de moi-même. Cette mini m’a tant fait découvrir de moi-même, la première partie vécue comme une aventure de passionnée, la seconde post-Canaries, dans la peau d’une compétitrice. » Jamais Clarisse n’avait connu tant de bonheurs répétés en mer, tant de galères. Dans son élément, définitivement.
Un jour de novembre 2018
Et voilà, en novembre dernier, un appel de Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire. Mini-transat / Vendée Globe : un monde, un gouffre. « 6,50 / Imoca : ce n’est plus une autoroute, ni un itinéraire bis : c’est une propulsion dans la stratosphère, une autre planète ». Clarisse s’étonne : pourquoi elle ? Parce que le Team Banque Populaire cherche, lui explique-t-on, un jeune de moins de 30 ans pour l’accompagner dans sa progression. Elle se sent moins légitime que d’autres, humble, elle met tout ce qu’elle ne sait pas faire sur la table. Mais les valeurs et l’attitude de la jeune skippeuse ont transpiré au dehors. Elle intègre vite. Elle est réactive. A l’écoute. Clarisse connait aussi ses atouts, et sait que ses valeurs d’étudiante et de jeune entrepreneure collent au défi, qu’on peut lui faire confiance sur sa capacité à apprendre et appliquer avec sérieux ce qu’elle aura emmagasiné tant au point de vue technique que stratégique. Elle fait les choses à fond, sait oser, aime apprendre, est à tel point avide de connaissances qu’en championne des tableaux Excel, elle se fait des fiches sur les foils et la mécanique des fluides le dimanche matin.
Chaque molécule de mon corps et de mon esprit va se mobiliser dans ce défi.
Clarisse Crémer« Chaque molécule de mon corps et de mon esprit va se mobiliser dans ce défi. Cela me fait peur autant que cela m’excite. Mais je sais que je ne lâche jamais. A terre, je suis la petite blonde sympa, mais mes amis, sur un bateau me surnomment « la machine ». Son casier est quasi-vierge en Imoca ? Mais ne l’était-il pas aussi quand elle est arrivée sur la Mini ? « Je n’ai qu’une seule vraie navigation sur ce genre de bateau, elle date de septembre 2018. J’ai participé en tant que Media Woman au Défi Azimut. Certes, je mesure la différence entre ces deux types de bateau, mais pour la première fois, j’ai pu me projeter. »
Avant et après avoir dit oui à Ronan Lucas, Clarisse avoue avoir connu des nuits agitées. « Je me refaisais le film des accidents dans les mers du Sud, les Yann Elies, les Thierry Dubois… Pour avoir vécu des moments terribles, faim, froid et solitude, sur la mini-transat, je peine à imaginer ce qui m’attend sur un Vendée : ce sera sans commune mesure, exponentielle. »
2019
Les entraînements débutent fin juillet avec Armel Le Cléac’h, dernier vainqueur du Vendée Globe, pour former le duo de la Transat Jacques Vabre 2019 à bord du Monocoque Banque Populaire X (ex-SMA). Les débuts ne sont pas faciles à bord de cette machine exigeante mais Clarisse apprend vite. Pour leur première course en duo, Clarisse et Armel terminent 3e de la Rolex Fastnet Race, un résultat prometteur. Le duo mixte s’engage sur la Transat Jacques Vabre avec confiance et c’est à une probante 6e place (sur 29 bateaux au départ) qu’ils bouclent l’épreuve à Salvador de Bahia, terminant au passage premier des IMOCA à dérives droites.
« Ça ne pouvait pas mieux se passer pour une première transat ! », se réjouit alors Clarisse qui se prépare déjà à un nouveau grand défi : convoyer seule son IMOCA entre le Brésil et Lorient. Après un peu plus de deux semaines de mer, la jeune femme arrive en Bretagne. « Je me suis améliorée dans tous les domaines ! Surtout, je me suis rendue compte que j’étais capable de mener le bateau. Désormais, je vais pouvoir davantage oser sur l’eau », explique-t-elle.
2020
2020 devait être une année haute en couleur. Une mise à l’eau en mars puis deux transatlantiques, des entraînements intensifs avant une parenthèse au Japon afin de soutenir l’équipe de France de voile olympique à Tokyo. L’épidémie de COVID-19 a bousculé les plans.
En janvier et février des aménagements techniques sont faits sur le Mono Banque Populaire X après son retour de la Transat Jacques Vabre afin que le bateau soit le plus ergonomique possible pour elle. En mars et avril, Clarisse doit continuer de s’entraîner et de progresser pour être prête pour le Vendée Globe mais … à la maison ! « Ça a été un confinement studieux. J’ai pris le temps d’étudier certains aspects : la préparation physique et l’étude des fichiers météo » confie Clarisse.
En mai, elle retrouve enfin le goût de la mer, des longues navigations en « faux-solo » et prend confiance en solitaire. Après deux long mois de confinement et un début d’année chamboulé, elle retrouve donc son bel IMOCA et les automatismes reviennent vite. Le 4 juillet, elle prend le départ de la Vendée1-Arctique-Les Sables d’Olonne. Après dix jours d’une course intense, elle termine le parcours en 12e position. « J’ai montré que j’étais capable de bien mener mon bateau, que j’avais plus de réflexes. Pourtant, au début, j’étais vraiment stressée et concentrée sur chaque manœuvre. Et progressivement, les incertitudes et les inquiétudes se sont transformées en plaisir », déclare-t-elle à l’arrivée. C’est avec davantage d’aisance et de confiance, mais aussi avec humilité, que Clarisse aborde le Vendée Globe, un défi hors-norme mais à la portée de cette battante.
Le 8 novembre 2020, Clarisse prend le départ du Vendée Globe à bord du Mono Banque Populaire X pour son tout premier tour du monde en solitaire. Elle découvre les mers du Sud, les 3 grands caps mais aussi acquiert une expérience sur le terrain : « Ce qui me fascine en course au large, c’est la richesse que cela offre en matière d’expérience. Plus on navigue, plus on s’améliore, plus on s’enrichit, plus on peut tirer des conclusions pour progresser. J’ai l’impression de m’améliorer de jour en jour ». Elle dit avec fierté « avoir gagné ses galons de marin ». Le 3 février 2021 à 16h44 (HF), au terme de 87 jours 2 heures 24 minutes et 25 secondes Clarisse franchi la ligne d’arrivée à la 12eme place et 1ere femme. Surtout, Clarisse a démontré un sacré courage malgré les difficultés, cinq ans après avoir découvert la course au large et deux ans après ses premiers bords en IMOCA.
2021
Banque Populaire et Clarisse Crémer poursuivent leur aventure avec une nouvelle ambition à bord d’un bateau à foils de génération 2020 - l'actuel "Apivia" - pour le Vendée Globe 2024. Clarisse a commencé son apprentissage à bord de son futur bateau en participant au convoyage retour la dernière Transat Jacques Vabre !

Crédits photos :
A. Pilpré/BPCE
Y. Zedda/BPCE
V. Curutchet/BPCE
Passions

Le lien intime entre la célèbre course en double et le sponsoring voile Banque Populaire...







Sous 40 degrés, il n’y a plus de loi, mais sous 50 degrés il n’y a plus Dieu



News

En 2019, la Banque Populaire célébrera ses 30 ans de sponsoring voile. A l’occasion de cet anniversaire, elle réaffirme son engagement auprès de ce sport avec lequel elle partage les valeurs de courage et d’entrepreneuriat, en développant un programme ambitieux qui la conduira jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dont elle est partenaire premium.

Fraîchement arrivée ce lundi au sein de l’équipe, Clarisse incarne un nouveau projet IMOCA basé sur la transmission, la coopération et l’esprit d’entreprendre au sein du Team et avec Armel. En ligne de mire : la Transat Jacques Vabre en Octobre, The Transat et New-York -Vendée au printemps prochain avant de participer à l‘Everest des mers, le Vendée Globe !

Après un entraînement musclé d'une semaine sur le Mono Banque Populaire X, Clarisse et Armel prendront, ce samedi, le départ de la Rolex Fastnet Race. Une première étape idéale pour les deux skippers en préparation de la Transat Jacques Vabre.

Pour leur première course en duo et après un finish très serré, Clarisse et Armel terminent 3e de la Rolex Fastnet Race. De quoi faire le plein de confiance sur la route qui les mènera à la Transat Jacques Vabre, en octobre prochain.

Clarisse s’est appliquée, tout l’été, à enchaîner les entraînements avec Armel et peaufiner les derniers automatismes à bord du Mono Banque Populaire X. Les deux skippers s’apprêtent à prendre le départ du défi Azimut. Une répétition générale idéale à un mois de la Transat Jacques Vabre. Allez Clarisse et Armel !

Ce samedi matin à Lorient, Clarisse et Armel se sont emparés de la sixième place (sur 21 concurrents) de la grande course du Défi Azimut. Le duo de Banque Populaire X a bouclé le parcours de 665 milles en 1 jour 22 heures 16 minutes et 51 secondes. Premières réactions de Clarisse et Armel.

Clarisse et Armel viennent de partir de Lorient à bord du Mono Banque Populaire X pour un convoyage en direction du Havre d’où partira la Transat jacques Vabre. Derniers milles d’entraînement pour la navigatrice avant de se lancer dans sa première transatlantique avec Armel !

À trois jours du départ de la Jacques Vabre, l’excitation monte. Alors que Clarisse découvre l’effervescence de ces moments à part avant une prestigieuse course au large, Armel est plus détendu pour son 6e départ dans cette transatlantique. Leur duo s’est forgé à l’abnégation, à coups de sorties en mer, d’éléments à maîtriser et d’entraînements réguliers depuis quatre mois. Avant de s’élancer, ils confient leurs impressions, leurs ressentis et leurs objectifs, bien décidés à tirer le meilleur de Banque Populaire X.

Suivez l'aventure de Clarisse et Armel au jour le jour dans cette première transatlantique en duo à bord du Mono Banque Populaire X.

Ce dimanche à 13h15, Clarisse et Armel ont pris le départ de la Transat Jacques Vabre, accompagnés de 58 autres duos de skippers. Cette 14ème édition promet d’être très intéressante, avec des choix stratégiques décisifs qui attendent les concurrents dès la sortie de la Manche.

Après deux jours de manœuvres et de navigation difficile dans le fameux Pot-au-Noir, Clarisse et Armel sont en train de sortir de la zone de convergence intertropicale en 4ème position. Avant de prendre des nouvelles des deux skippers, Ronan Lucas du team Banque Populaire décrypte le bon parcours du duo.

Arrivés à Bahia après 2 semaines de course, Clarisse et Armel terminent cette Transat Jacques Vabre à la 6ème place. Le binôme a fait preuve d’une belle coopération pour naviguer aux avant-postes et animer la course tout au long de cette transatlantique, malgré un sprint final qui a favorisé les bateaux les plus récents dotés de foils.

Après un peu plus de deux semaines de convoyage en solitaire, Clarisse est bien arrivée à Lorient à bord du Mono Banque Populaire X. La skipper termine l’année de la meilleure des manières avec deux transatlantiques au compteur – dont une en duo avec Armel – et un maximum d’expérience engrangée à bord de son IMOCA. Au taquet pour 2020 !

Trois transatlantiques, un Tour du Monde en solitaire, de nombreuses compétitions en voile légère, les Jeux Olympiques de Tokyo, les légendaires Pen Duick près de chez vous et la construction Maxi Banque Populaire XI… l’année de la Banque de la voile s’annonce chargée et passionnante ! Retrouvez les temps forts de 2020 pour les skippers Clarisse et Armel, le Team Banque Populaire, la flotte Pen Duick et les athlètes de l’équipe de France de voile. A vos agendas !

Après deux mois de confinement, c’est avec plaisir et enthousiasme que Clarisse et Armel ont pu, enfin, retrouver le large et les joies de la navigation.

Depuis le 11 mai et l’annonce du déconfinement, Clarisse et Armel ont pu reprendre les entraînements à bord de leurs bateaux respectifs en vue des compétitions à venir. La Transat AG2R et The Transat n’ayant pu avoir lieu, les deux skippers et le Team Banque Populaire, toujours au taquet, ont répondu présent sur les prochaines courses avec le Mono Banque Populaire X et le Figaro Banque Populaire. Voici le nouvel agenda « déconfiné » de Clarisse et Armel !

Ce samedi à 15h30, Clarisse s’apprête à disputer sa première course en solitaire à bord du Mono Banque Populaire X. Un parcours inédit de 3 500 milles qui passera par l’Islande et les Açores et permettra à la skipper de gagner en expérience et de préparer au mieux le Vendée Globe.

Après quatre jours de course, Clarisse est dans le « top 10 » et parmi les premiers non-foilers. Elle met le cap vers l’Islande et aborde la suite de la compétition avec envie et détermination.



Actuellement en chantier d’été à Lorient, le Mono Banque Populaire X est entre les mains expertes du Team pour une révision pré-Vendée Globe. Pierre-Emmanuel Hérissé, responsable technique, fait le point sur le travail réalisé par le Team.

A moins de deux mois du départ du Vendée Globe, les semaines de Clarisse sont particulièrement chargées. Peaufiner les derniers réglages sur l’eau, approfondir ses connaissances sur le parcours et commencer à faire corps avec son bateau, chaque instant est consacré à la réussite de ce projet ! Le 8 novembre prochain aux Sables d'Olonne, elle s’élancera dans le grand bain. Ce sera le temps des « au revoir » et des promesses puis du grand départ, rejoindre l’horizon

C'est parti ! Banque Populaire X a quitté les pontons de Lorient pour rejoindre les Sables-d’Olonne d’où s’élancera le prochain Vendée Globe. Une dernière navigation au large pour Clarisse, accompagnée de quelques membres du Team et d'Armel à 24 jours avant le grand départ.

De retour aux Sables-d'Olonne ce jeudi pour terminer son confinement, Clarisse revient sur la façon dont elle a vécu les derniers jours chez elle en Bretagne, ses appréhensions et son envie d'entrer dans le vif du sujet !

Clarisse et Le Mono Banque Populaire ont connu des débuts mouvementés, la faute notamment à un front virulent à passer mardi dernier. Mais la navigatrice ne lâche rien et s’accroche. Mieux, elle reste dans le sillage du groupe des favoris avant d’affronter une forte dépression tropicale dès demain soir.


Cela fait désormais 64 jours que Clarisse Crémer s’est élancée des Sables-d’Olonne pour disputer son premier Vendée Globe. La navigatrice de Banque Populaire X a franchi les trois grands caps (Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn) et parcouru plus des trois-quarts de son tour du monde. Engagée dans la remontée de l’Atlantique Sud, en 12e position, elle fait marcher au mieux son bateau dans l’espoir de recoller au groupe de devant, distant de 350 milles. Ronan Lucas, directeur du team Banque Populaire, fait le point.

Après 71 jours de course, Clarisse Crémer occupe toujours la 12e place du Vendée Globe, en phase avec les objectifs fixés par le team Banque Populaire avant le départ. Actuellement dans les alizés de l’Atlantique sud, elle devrait d’ici trois jours franchir l’équateur et faire son retour dans l’hémisphère nord. Ronan Lucas, directeur du team Banque Populaire, nous détaille les différents enjeux qui attendent Clarisse, avec notamment la traversée du redouté pot au noir.

Après 74 jours de mer, le Mono Banque Populaire X continue sa progression vers les Sables-d’Olonne qu’il devra atteindre dans une quinzaine de jours. Alors que Clarisse - 12e au classement - doit affronter les affres du Pot-au-Noir, elle évoque les conditions du moment et revient sur la relation forte qu’elle a tissée avec son bateau et sur son plaisir, toujours aussi intense, de naviguer et de se rapprocher du but. Confidences d’une femme combative.

Soixante-dix huit jours de course et Clarisse est ce lundi à un peu plus de 2 000 milles de l’arrivée de son premier Vendée Globe. D’après les derniers routages, elle peut espérer mettre pied à terre aux Sables-d’Olonne dans moins de dix jours, le mercredi 3 février. Sauf avarie majeure, elle semble promise à une belle 12e place. Si la délivrance approche, Clarisse doit toutefois aborder la fin de parcours avec prudence et concentration, comme le souligne Ronan Lucas, directeur du team Banque Populaire

Clarisse est à moins de 48 heures d’une remarquable performance : terminer son premier Vendée Globe à la 12e place, au terme d’une course pleine de sagesse et de maturité. Ronan Lucas, directeur du team Banque Populaire, expose les enjeux des 500 derniers milles toniques de Clarisse.

La navigatrice de Banque Populaire X a franchi la ligne du Vendée Globe à 16 heures, 44 minutes et 25 secondes (HF). Clarisse a ainsi bouclé son tour du monde en 87 jours, 2 heures, 24 minutes et 25 secondes. Elle devient la femme la plus rapide du Vendée Globe, s’offrant le record d’Ellen MacArthur (94 jours, 4 heures et 25 min en 2001). Surtout, Clarisse a démontré un sacré courage malgré les difficultés, cinq ans après avoir découvert la course au large et deux ans après ses premiers

Clarisse a franchi la ligne d’arrivée le 03 février 2021 à 16h44 et 25 secondes (heure française) clôturant ainsi son premier Vendée Globe ! Retrouvez les chiffres et les statistiques du tour du monde à la voile en solitaire de la navigatrice !