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Corentin Horeau

Skipper Figaro Banque Populaire

Dès son plus jeune âge, Corentin Horeau évolue dans un cadre propice à la découverte de la navigation. « J’ai grandi à la Trinité-sur-Mer. À l’époque, c’était le port d’attache de nombreux grands trimarans de course et tous les ans se tenaient des courses comme le Grand Prix des Multicoques ou le Spi Ouest France. C’était la Mecque de la voile. Je voyais ça sous mes fenêtres », se remémore Corentin.   Très rapidement, il se passionne pour la navigation et dispute ses premières compétitions en Optimist, avant de passer au Laser. Même ses études sont tournées vers la mer puisqu’il suit un cursus dans une école de marine marchande. […]

Dès son plus jeune âge, Corentin Horeau évolue dans un cadre propice à la découverte de la navigation. « J’ai grandi à la Trinité-sur-Mer. À l’époque, c’était le port d’attache de nombreux grands trimarans de course et tous les ans se tenaient des courses comme le Grand Prix des Multicoques ou le Spi Ouest France. C’était la Mecque de la voile. Je voyais ça sous mes fenêtres », se remémore Corentin.  

Très rapidement, il se passionne pour la navigation et dispute ses premières compétitions en Optimist, avant de passer au Laser. Même ses études sont tournées vers la mer puisqu’il suit un cursus dans une école de marine marchande. Avec un groupe d’amis, il dispute assidûment les entraînements à la Trinité-sur-Mer en Open 7.50. « Nous avons ensuite monté un projet pour le Tour de France à la Voile avec Marc Guillemot. J’ai participé à quatre reprises à cette épreuve. C’est ce qui m’a vraiment lancé et fait progresser, j’ai pu tutoyer le monde professionnel », raconte-t-il. 

Corentin Horeau a 22 ans quand survient un grand tournant. En 2011, il remporte sa première grande course et intègre ainsi l’exigeant circuit Figaro pendant quatre saisons, de 2012 à 2015. « J’ai beaucoup appris et progressé au contact des meilleurs, comme Yann Eliès ou Jérémie Beyou. J’étais vraiment comme à l’école », explique-t-il. En 2014, il décroche une jolie deuxième place sur la Solitaire du Figaro, derrière Jérémie Beyou et devant Charlie Dalin. L’année suivante est moins probante. Corentin démâte sur la Solitaire. « Quand on reste très longtemps sur le circuit Figaro, une forme de routine peut s’installer. Je sentais qu’il était temps pour moi de partir faire autre chose, de me confronter sur d’autres supports et d’apprendre aux côtés de nouvelles personnes, analyse le skipper. Entre 2016 et 2021, j’étais un peu un mercenaire, j’ai participé à de nombreux projets en Diam 24 (avec notamment une victoire sur le Tour Voile en 2018, NDR), en D35, en Ultim avec Spindrift et Sodebo. Ces expériences ont été très bénéfiques. » 

C’est donc avec grande expérience et une fraîcheur retrouvée que Corentin Horeau fait en 2021 son retour sur le circuit Figaro. Il dispute la Transat en double aux côtés d’Élodie Bonafous, avant de s’engager sur la Solitaire avec son propre projet. Malgré un temps de préparation limité, il décroche une satisfaisante huitième place au classement général. En 2022, il a le temps de bien faire, le début de saison est très prometteur. « Et pourtant je suis passé au travers sur la Solitaire. J’ai du mal à expliquer pourquoi, c’est vraiment rageant », dit-il.  

En 2023, sous les couleurs de son ancien sponsor, Corentin termine troisième de la Transat Paprec avec Pauline Courtois, puis remporte la Solo Maître CoQ. C’est au lendemain de cette victoire qu’il reçoit un coup de fil inattendu. « À 8h30, Ronan Lucas (le directeur du Team Banque Populaire, NDR) m’a appelé car il venait de lire dans le journal que je n’avais pas de sponsor pour la Solitaire. Il m’a alors proposé de m’engager aux côtés de Banque Populaire. En une semaine, tout était réglé. » 

Pour sa première course sous ses nouvelles couleurs, Corentin Horeau remporte la grande course de la Solo Guy Cotten. Le nouveau skipper Banque Populaire semble avoir toutes les cartes en main pour faire aussi bien qu’Armel Le Cléac’h, vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2020. Mais Corentin reste modeste : « J’ai des atouts pour bien faire mais je sais que la Solitaire se joue sur des détails. J’ai vu des scénarios tellement bizarres sur cette épreuve que je reste prudent. En tout cas, le bateau est bien prêt, et moi aussi. Je suis extrêmement motivé. J’ai une chance énorme de pouvoir courir avec Banque Populaire. Quoi qu’il arrive, ce sera une belle aventure. » 

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