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Analyse de l'étape 2 : Kinsale – Baie de Morlaix

 

Cette étape sera sans doute la plus difficile de l’édition 2023. Les 570 milles reliant Kinsale à Roscoff dans la Baie de Morlaix sont remplis de zones nécessitant une vigilance maximale.

Le symbole de l’étape, l’île de Man. Souvent convoitée par le circuit, jamais atteinte. L’archipel anglais ne sera finalement pas contourné par la flotte suite à des conditions trop clémentes. La direction de course annonce 2 solutions. La plus judicieuse sera indiquée aux skippers durant les premières heures de courses en fonction des routages.

« La première, la plus optimiste et la plus proche du tracé originel emmènera donc les coureurs jusqu’au phare de Chicken Rock situé dans le sud-ouest de l’île de Man. La seconde, si les Figaro peinent trop à avancer sur la route, les conduirait sur une route plus courte vers la bouée météo Odas M2, dans le nord de Dublin » indique un communiqué de la Solitaire du Figaro Paprec.

Le Figaro Banque Populaire s’élancera dimanche dans un vent de Sud-Ouest faible de 5 à 8 nœuds. La première nuit risque de mettre à mal la patience des skippers. En effet, dès la fin de journée le vent va considérablement mollir et tourner Sud, puis Nord-Est.

La route pour rejoindre les abords de l’île de Man s’annonce guidée par les courants, un vent faible et irrégulier et les DST (Dispositif de Séparation de Trafic) à éviter.

L’île de Man réputée pour ses conditions météorologiques difficiles exigera la plus haute attention des marins.

Ensuite, la flotte entamera sa grande redescente en direction de la Baie de Morlaix. Une redescente conséquente avec le passage à Land’s End, la traversée de la Manche et l’île de Batz.

« Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas beaucoup de vent. Ça risque d’être assez long. Il y a un anticyclone posé sur toute la zone, ce qui veut dire pas beaucoup de vent. Il va falloir composer avec ça mais c’est sympa. L’arrivée sera sans doute décalée à vendredi, il faut faire l’ avitaillement en conséquence tout en restant léger. Ça va être une longue étape, dure pour les nerfs mais ça me va bien. Ça va être un bon test. Le bateau est prêt. Hâte de partir ! » déclare Corentin à la veille du départ

Cette deuxième étape guidée par du vent faible risque d’être épuisante pour le mental des marins.

Un mot clé pour cette étape : patience.

 

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