Après leur victoire lors des 24h Ultim, le duo composé d’Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse se prépare pour un grand classique de course au large : La Transat Jacques Vabre. À la barre du Maxi Banque Populaire XI, Armel s’attend à course intense avec une forte concurrence.
Armel Le Cléac’h ne se cache pas d’être ambitieux. « Nous sommes une équipe de compétition, le projet arrive à maturité et nous avons un bateau qui est là pour gagner », confie-t-il. Le Breton s’amuse à employer la métaphore rugbystique – « on a envie de transformer l’essai » – et assure viser « la plus haute marche du podium à la Transat Jacques Vabre ». « L’idée, c’est de retrouver la confiance et le succès qu’on a pu rencontrer. Nous l’avons vécu au Vendée Globe (en 2016), à la Solitaire du Figaro (en 2020) qui restent des succès récents. Nous sommes des compétiteurs et on veut retrouver le chemin de la victoire. »
La Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné le dimanche 29 octobre arrive ainsi à point nommé. En plus de disposer d’un Ultime prêt à jouer les premiers rôles, Armel peut s’appuyer sur le binôme qu’il forme avec Sébastien Josse, aussi expérimenté qu’enthousiaste à l’idée de tout donner. « Ensemble, nous avons une très bonne maîtrise du bateau et on cultive cette recherche de performance, cette envie de jouer la gagne ». La transatlantique s’annonce éprouvante : il faudra contourner l’île de San Pedro Sao Paulo, descendre jusqu’à l’île Ascension au milieu de l’Atlantique avant de mettre le cap vers la Martinique. Au total : un parcours de 7 500 milles nautiques.
Pour Armel, cette édition de la Transat Jacques Vabre s’apparente à « une belle mise en orbite avant l’Arkea Ultim Challenge ». « La transition entre le double et le solitaire est moins brutale qu’entre l’équipage et le solitaire, poursuit-il. Naviguer deux semaines en mer, en intensité maximale et avec une forte concurrence, ce sera parfait pour être le mieux préparé possible avant le tour du monde. »