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Relais des océans : la grande aventure, c’est maintenant !

C’est l’un des temps forts le plus attendu du Relais de la Flamme de Paris 2024. Après avoir été portée par le brestoise Laury Thilleman, la Flamme Olympique, prendra le large aux alentours de 20h à bord du Maxi Banque Populaire XI pour une aventure mémorable entre Brest et les Antilles, le Relais des Océans. Cette traversée de l’Atlantique, du 7 au 15 juin, vise notamment à faire rayonner les fiertés et les réussites françaises. C’est un équipage inédit mené par Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, composé de personnalités inspirantes reconnues pour leur engagement et leur expérience, qui prendra place à bord : l’athlète Marie-José Pérec, la médecin Marine Lorphelin, l’acteur et dramaturge Alexis Michalik et le chef cuisinier Hugo Roellinger. Une aventure hors norme, suivie par des milliers d’écoliers et de passionnés, afin d’emmener la Flamme olympique aux Antilles françaises pour la première fois de l’histoire. Avant le grand départ, retrouvez les confidences des membres de l’équipage.

Marie-José Pérec : « la reconnaissance de rallier les outremers »

« Je me sens plutôt bien avant le départ. Je ressens pas mal d’énergie positive. Forcément, on se pose tous beaucoup de questions même si les conditions seront plutôt bonnes, ce qui rassure. Il n’empêche, c’est un élément que je ne connais pas. Je suis impatiente de voir ce que c’est réellement, d’être confronté à ce grand vide, au fait de ne pas voir la terre. Et puis on sera ensemble, dans ce cocon, on va apprendre à se découvrir, à partager beaucoup… C’est une grande aventure, une expérience de vie. Nous allons accompagner cette belle Flamme qui représente tant. Il y a beaucoup de reconnaissance à l’idée de rallier les outremers. Les gens vont pouvoir vivre cette expérience, avoir la sensation d’être inclus, faire partie de la fête et c’est tellement important ».

Marine Lorphelin : « sensibiliser la jeune génération »

« Je me sens plutôt bien avant le départ même si j’ai eu une nuit agitée. La météo est avec nous et ça fait plaisir de se dire que la mer sera relativement calme. Je suis contente, ravie et j’ai hâte de vivre cette aventure ! Nous avons eu un aperçu de ce qui va se passer, on a beaucoup échangé sur notre rôle sur le bateau. Je suis une novice, je n’attends qu’à apprendre et à découvrir et je suis motivée à aider ! Porter la Flamme, l’alimenter pour qu’elle ne s’éteigne pas, c’est une responsabilité et un honneur. Il faut qu’on mène à bien notre mission d’arriver en temps et en heure ! Cette aventure prendra tout son sens dans notre capacité à la partager avec les écoliers. C’est primordial de sensibiliser la jeune génération aux défis climatiques et à la préservation des océans. On va raconter notre aventure et faire passer des messages sur l’océan et la biodiversité. »

Alexis Michalik : « une aventure aux belles valeurs »

« Je n’ai pas encore une idée précise de la façon dont vont se dérouler les journées. Ce qui est sûr, c’est que je suis à la disposition d’Armel, le capitaine. On va alterner les quarts, manger et dormir quand on peut. J’appréhendais les conditions météos mais là on a un grand ciel bleu. Quand j’entre dans une expérience, je m’attends toujours au pire pour n’être qu’agréablement surpris ensuite. Transporter la Flamme Olympique, c’est un honneur. L’an dernier, j’ai joué Olivier de Kersauson dans le film ‘Flo’ et là je me retrouve à faire presque la Route du Rhum, c’est génial ! C’est une aventure qui a de belles valeurs avec des personnalités inspirantes qui nous permet aussi de nous adresser au plus jeunes et au plus grand monde. »

Hugo Roellinger : « contribuer à sublimer les océans »

« Je suis très excité à l’idée de prendre le départ, dépasser la rade de Brest et être dans le grand large. Armel nous a expliqué qu’au bout de deux jours on aura décroché de notre rythme habituel de la terre et qu’on sera calé sur nos quarts de trois heures. Je me laisse porter par l’ambiance, les manœuvres et les conditions. Nous allons transporter la Flamme olympique qui est un symbole d’unité et de paix. Le fait de traverser l’océan me tient particulièrement à cœur. On va mettre en valeur le métier de skippers qui contribue à sublimer la beauté des océans. L’océan, c’est le poumon et le garde-manger de l’humanité. Notre avenir en dépend, d’où l’importance de continuer à sensibiliser. »

Armel Le Cléac’h : « un honneur et une responsabilité »

« Nous avons beaucoup de chance de prendre part à cette aventure. C’est un grand honneur de transporter la flamme sur l’océan Atlantique mais c’est aussi une responsabilité. Cela nous permet de mettre en lumière notre discipline, la course au large, de valoriser notre savoir-faire technique, de montrer que les bateaux les plus rapides au monde sont fabriqués en France et basés en Bretagne. Nous devons arriver à Pointe-à-Pitre le samedi 15 juin au matin donc ça nous laisse un peu moins de 8 jours au total. Nous avons une petite marge mais il ne va pas falloir mollir ! Et puis ça reste une superbe aventure collective, l’occasion de découvrir des personnalités inspirantes et d’échanger sur nos univers respectifs. On a hâte de larguer les amarres ! »

Sébastien Josse : « traverser l’Atlantique en 7 jours, c’est exceptionnel »

« Je me sens décontracté. La météo est au top, l’équipage a le sourire, le bateau est prêt, on a mis nos affaires à bord, tous les voyants sont au vert ! Ce sera une traversée de l’Atlantique plutôt classique niveau météo. On va sortir du Golfe de Gascogne avec le vent qui nous pousse, la mer plate, on passera sous l’ anticyclone et on sera dans les alizés. Ce sont des conditions très agréables à vivre sur le bateau, sans dépression ni tempête attendue. On a envie que les équipiers soient bien, qu’ils profitent le plus possible et on sera là s’il y a des coups durs. Après c’est exceptionnel de pouvoir traverser l’Atlantique en sept jours, tout le monde en a conscience ! »

Tanguy Conq, vidéaste à bord du Maxi Banque Populaire XI : « un catalyseur d’universalisme »

« On est assez excité, il y a une sacrée effervescence à Brest. C’est le début d’un chapitre inconnu mais que l’on va faire vivre à bord. La voile est quelque chose de différent d’un stade, c’est une belle opportunité d’avoir quelqu’un à bord pour partager cela, je prends la mesure de la responsabilité que c’est. J’ai eu la chance d’accompagner la Flamme Olympique sur le Belem et de partager en vidéo cette épopée entre Athènes et Marseille, je me suis rendu compte de ce que cela représentait pour les gens. C’est important de mettre du sacré dans nos vies assez cartésiennes.
C’est une fierté d’accompagner cette Flamme, tout le monde est touché par celle-ci. C’est un catalyseur d’universalisme. »

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