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Banque Populaire X : convoyage musclé avant le grand départ

 

Ce jeudi, Clarisse Crémer et Armel Le Cléac’h ont quitté Lorient pour rejoindre Le Havre où aura lieu le départ de la Transat Jacques Vabre. Une nouvelle expérience qui s’annonce riche en enseignements pour la jeune navigatrice, après quatre mois d’entraînement sans relâche.

Aujourd’hui, en début d’après-midi, Banque Populaire X a largué les amarres depuis Lorient pour un convoyage jusqu’au Havre. Une dernière excursion au large, seuls avec le mouvement des vagues et les embruns, qui s’annonce musclée avec 30 à 35 nœuds de vent annoncé au portant. Il s’agit de la dernière navigation avant le départ de la Transat Jacques Vabre, qui s’élancera le 27 octobre prochain afin de rallier Salvador de Bahia, de l’autre côté de l’Atlantique. Il est coutume de dire que la pression monte. Pas chez Clarisse Crémer, qui fait équipe avec Armel Le Cléac’h : « le convoyage, c’est une nouvelle opportunité de s’entraîner, de passer une autre nuit à bord et de parfaire notre complicité ».

« Elle connaît les manœuvres par cœur »

L’enthousiasme n’a jamais quitté la navigatrice depuis sa première sortie en mer avec Banque Populaire X, en juillet dernier. Et au fil des 38 jours de navigation à son bord, les progrès de celle qui n’avait jamais navigué en Imoca sont perceptibles. « J’arrive à être plus fluide et plus efficace dans les manœuvres, plus rapide dans l’exécution », assure-t-elle. Armel Le Cléac’h – qui prendra part à sa 7ème Transat Jacques Vabre – confirme : « Clarisse est complètement autonome sur le pont et fait preuve de beaucoup de maîtrise dans la gestion des aspects techniques ». « Elle connaît les manœuvres par cœur, ajoute Ronan Lucas, le directeur du Team Banque Populaire. En matière de dérives, de basculement de la quille et de gestion des voiles, elle s’est appropriée le bateau ».

« Des compétiteurs avant tout » 

La complicité à bord ? Ils préfèrent la solidifier, l’entretenir, la renforcer plutôt que de s’évertuer à la décrire. « Ça suit son court naturellement », assure Clarisse. Ce qui contribue aussi à leur épanouissement à bord, c’est leur bateau, cet Imoca mis à l’eau en 2011 et doté d’un solide palmarès (vainqueur du Vendée Globe en 2013 et à la Route du Rhum en 2014 et en 2018). « À la différence d’un bateau neuf, nous n’avons eu que très peu de bricolage à effectuer à bord, assure Armel. Cela nous a permis de passer beaucoup de temps en mer ». La « formation accélérée » de Clarisse n’en était que plus riche en enseignements. « Désormais, je peux prendre l’initiative de changer un ris, de modifier les voiles, de suggérer certains aspects dans la navigation ».

À l’heure de retrouver le large, tous les voyants sont donc au vert. Tous, sauf une petite interrogation qui fait sourire Clarisse : « je ne sais pas comment je dois qualifier Armel. Est-ce qu’il est mon binôme, mon co- skipper, mon professeur, mon modèle ? » Le tenant du titre du Vendée Globe s’en amuse et botte en touche : « je ne sais pas ! La seule certitude que j’ai, c’est que nous sommes avant tout des sportifs, des compétiteurs et qu’on fera tout pour donner notre meilleur ».

 

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