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Etape 1 La Solitaire du Figaro : décryptage de Corentin Horeau

Corentin l’avait annoncé, cette première étape présentait tous les ingrédients d’une « vraie » étape de Figaro. En effet, le dénouement est révélateur de la beauté et de la difficulté de cette course.

 

Après un début de course difficile Corentin a vite rattrapé son retard en se plaçant dans le peloton de tête aux côtés de Guillaume Pirouelle et Basile Bourgnon, une grande partie de la course. Malheureusement, en mer d’Irlande, le verdict est tombé. L’option Sud choisie par le skipper du Figaro Banque Populaire n’a pas fonctionné comme il l’espérait…  Forcément, il y a un peu de frustration après avoir ouvert la marche mais beaucoup de positif sur cette étape !

 

« Je me suis bien senti à bord de mon Figaro Banque Populaire, j’ai réussi à revenir de derrière afin de me placer en tête de flotte. Ensuite, il y a eu cette option, je me suis dit que pour cette première étape j’allais suivre les routages. Malheureusement, cela n’a pas payé. Le point positif c’est que l’écart en temps (36 minutes du premier) est minime. J’ai réussi à sauver les meubles jusqu’au Fastnet, puis, après il y a eu cette bascule de vent et j’ai perdu quasiment 10 places en quelques minutes. C’est un peu décevant mais il ne faut pas perdre de vue l’objectif : c’est une course au temps et tout peut encore se jouer.

C’est forcément rageant mais c’est ça La Solitaire du Figaro, on ne peut pas contrôler tout le monde. Au niveau stratégie et navigation, la partition est calée, que ce soit la vie à bord ou le mental. Maintenant, il faut que ça paye, tout est aligné pour que cela soit le cas. Je n’en doute pas, il reste deux belles étapes. Le bateau est déjà prêt à repartir. Au programme : un gros dodo, une séance de kiné et un bon dîner ! On est jeudi, je suis déjà dans la prochaine étape. Je garde le même état d’esprit et cette frustration je la transforme en force pour la suite »

 

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