Né le 26 janvier 1973 à Nantes (Loire Atlantique)
Réside à Port-Louis (Morbihan)
La voile comme une évidence. Chez Erwan, la passion pour les sports nautiques a toujours été là. « J’avais un père qui naviguait et j’ai commencé comme ça », résume-t-il simplement. Il fait ses gammes au SNO Nantes en Optimist, 420, First Class 8 et se qualifie lui-même de « pur produit de la Fédération française de voile ». Au sein de l’APCC Nantes, aux côtés d’un certain Yann Eliès, il s’aguerrit également en Class 8 et en Melges 24. S’il a suivi une formation de gestion, « la voile est vite devenue mon métier ». Match racing, Tour de France à la voile, il participe à des projets nautiques et y prend goût. Quelques années plus tard, Erwan intègre des directions de course, à la Solitaire du Figaro puis au Vendée Globe. Aux côtés de Denis Horeau, directeur de course reconnu et respecté, Erwan « apprend la difficulté de prendre soin de tous les skippers, du premier au dernier ».
La suite, c’est un crochet peu commun vers une autre discipline : le parachutisme sportif. Il officie dans un club au nord de Barcelone où il est question de veiller à la sécurité des pratiquants, d’accompagner la performance et de « prendre soin des autres ». La course au large le rattrape avec notamment une mission dans les organisations de la Coupe de l’America et de la Volvo Ocean Race avant de retrouver son pote Yann Eliès chez Generali comme team Manager. S’ensuivent trois Vendée Globe (deux avec Yann Eliès, un avec Jérémie Beyou) et de nombreuses Solitaire du Figaro. Parmi ces multiples expériences, il intègre quelques mois le Team Banque Populaire en 2009 et participe à l’épopée Banque Populaire V. « J’étais intrigué par l’efficacité, la mentalité de l’équipe, sa capacité à être performante et à toujours anticiper ».
En 2017, il intègre le Team puis gravit les échelons et devient directeur logistique, auprès de Ronan Lucas qui lui accorde sa confiance. Alors, quand Ronan annonce son départ au début de l’année 2025, il souhaite qu’Erwan prenne sa place. « Je sais qu’il s’agit d’un défi énorme, confie-t-il avec humilité. Mais je veux relever ce défi, avoir la chance d’être à la tête de cette équipe qui ne lâche rien ». Désormais, il s’emploie à faire perdurer l’ADN du Team. « Ce qui anime chaque membre de l’équipe, ce qui les pousse à se remettre en question, à progresser et à se battre, c’est de tout faire pour gagner des courses. On s’attache au quotidien à viser l’excellence. Faire partie de ce collectif, avec cet état d’esprit, c’est un challenge passionnant ! »
