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La Solitaire du Figaro, l'analyse d'avant départ de Corentin Horeau

 

C’est une belle mise en jambe avec une étape de 610 milles nautiques reliant Caen à Kinsale qui attend le skipper du Figaro Banque Populaire. Cette première étape forte de passages clés et décisifs marque le coup d’envoi de cette mythique course.

Les conditions s’annoncent idéales pour le départ avec un vent d’Ouest-Nord-Ouest modéré et 12 nœuds annoncés.

Les 32 figaristes s’élanceront vers les Îles Saint-Marcouf, un archipel au large du Cotentin, avant d’entamer leur traversée de la Manche. La première nuit sera tonique, avec des rafales allant jusqu’à 25 nœuds lors du passage de front. Puis, il faudra faire un choix décisif au contournement de l’Île de Wight. Corentin fera face à deux options : passer au sud de l’île ou au nord. Un passage clé qui risque de diviser la flotte et de créer beaucoup de suspense !

La flotte redescendra ensuite vers le Nord de la Bretagne pour enrouler la cardinale des Héaux de Bréhat avant de s’attaquer à la grande remontée vers Kinsale. Une traversée conséquente qui sera marquée par un passage en Manche et en mer d’Irlande, finalisée par le passage du mythique phare du Fastnet.

« C’est une étape remplie de passages clés, entre les différents courants, les DST (dispositif de séparation du trafic) à respecter et la partie montagneuse qui risque de redistribuer les cartes. J’aborde cette première étape sereinement, tous les feux sont au vert, je suis bien dans ma tête. J’adopte un état d’esprit basé sur le plaisir et celui de me fier à mon instinct. Je me rends compte de la chance que j’ai d’être au départ de la Solitaire du Figaro Paprec 2023 sous les couleurs de Banque Populaire. » déclare Corentin.

 

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